Les élèves ont pu visionner les films sélectionnés chez eux, puis nous en avons débattu en cours, pendant les visioconférences. Ils ont également pu rendre des travaux sur les thématiques des films, en lien avec les programmes de sciences économiques et sociales.
Les terminales ont vu « les fourmis et la sauterelle », un documentaire de Raj Patel Zac Piper, qui raconte le voyage de deux femmes agricultrices du Malawi aux Etats-Unis, dans le but d’échanger avec les agriculteurs nord-américains sur le thème du changement climatique. Les élèves ont apprécié ce film, qui « ne porte pas un regard misérabiliste sur l’Afrique, et montre qu’un véritable échange est possible ». Ils ont également visionné « Côte d’Ivoire : Toxique Afrique » de Guillaume Collanges et Sébastien Daycard- Heid, qui montre les dégâts provoqués par l’usage abusif des pesticides dans la culture du cacao. Cela a donné lieu à un débat intéressant sur les modes de culture alternatifs et sur le commerce équitable.
Les terminales et les secondes ont également visionné « l’Afrique, les OGM et Bill Gates » de Jean-Baptiste Renaud et Lila Berdugo, qui interroge sur les motivations réelles du philanthrocapitalisme. Cela a donné lieu à une discussion enrichissante sur ce sujet.
Enfin, les premières ont visionné « Partir à l’aventure » de Bichat, Forestier, Haubout et Proust, qui donne la parole à des ouvriers agricoles déclarés ou parfois clandestins, venus d’Afrique pour travailler en France. En lien avec le cours sur la création de richesses, ce film a permis d’aborder les notions de création de valeur ajoutée, de masse salariale, de déracinement et d’intégration.
Le festival Alimenterre a donc tout de même pu avoir lieu cette année au lycée La Fontaine de Niamey ! La professeure responsable, Florence Rebeschini, a d’ailleurs pu aller présenter le travail mené dans ce cadre depuis 3 ans au colloque de l’AEEE (association pour l’enseignement de l’économie en Europe), qui se tenait cette année en octobre à Leeuwarden ( photo)
